Marie Parent est comédienne improvisatrice, metteuse en scène, performeuse, plasticienne. Une artiste hybride, in progress, formée sur le tard – formée sur le tas.
Avant de s’appeler Marnie Chaissac, elle avait milité pour de nombreux projets d’éducation populaire pendant 12 ans comme travailleuse sociale. Puis elle est devenue comédienne improvisatrice. Elle intègre la Puzzle compagnie et monte en 2015, avec Christophe Le Cheviller, la compagnie La Morsure qu’ielles co-dirigent depuis. Ielles mettent en scène des tragédies et tragi-comédies où l’improvisation évolue dans un cadre dramaturgique établi. Ielles dirigent des artistes amateurs comme professionnels et développent un travail artistique auprès de publics exclus de la scène (personnes âgées, en souffrance psychique, isolées). Le binôme développe une matière théâtrale aux frontières, interrogeant sans cesse le 4è mur et propose des laboratoires avec des plasticiennes et plasticiens, des musiciennes et musiciens, vidéastes, des performeurs et performeuses. Ielles montent régulièrement des expositions performatives avec le plasticien Lionel Chouin aka Milo et ont co-créé en 2020, un cartel lacanien avec la psychanalyste Laure Thibaudeau comme +1. En janvier 2021, il interviendront dans un module sur le corps dans la performance en licence d’arts plastiques à Angers.
Elle collabore encore avec d’autres compagnies dès lors que l’éthique artistique est commune. Elle est actuellement engagée sur « Human scale, la grande échelle » une création de la chorégraphe Florence Loison de ‘Zutano Bazar’ , soutenue par le CCN de Nantes, le théâtre Vasse d’Yvan Alexandre et la Paperie, centre national des arts de la rue.
Elle développe en parallèle, une œuvre entre arts plastiques et numériques, photo et vidéo. Tantôt virtuelle, parfois de chair et d’os. Obsessionnelle et compulsive, elle travaille en série. Sa création actuelle s’intitule « PLATES COUTURES ». L’auteure s’inscrit dans une certaine tradition ‘Art brut’, celle qui favorise les femmes, que l’on désigne encore comme’ primitives’ ‘naturelles’ ‘folles’, ‘spirites’…
Elle affectionne particulièrement les tensions dialectiques et les frottements féconds Profane/Sacré, Savant/Populaire. Elle chérit les beautés contraires et contrariées, les libertés dans le cadre. Elle questionne la place du regardeur/spectateur, s’intéresse autant au processus qu’à l’objet fini. Et à la mise en abyme.
Elle nous fera le plaisir de donner avec Christophe Le Cheviller leur atelier Love Plugged workshop 2.0.
Pour en savoir plus sur la Morsure :
https://www.lamorsure.com/ et https://www.facebook.com/lamorsure